Negociation unedic Tout pour le retrait...

, par Solidaires 49

Négociation Unedic - loi travail
deux faces de la politique patronale

Licencier plus facilement, contraindre les chômeurs et chômeuses à accepter des emplois moins
payés. Et pour cela réduire l’indemnisation du chômage, orienter les salaires à la baisse pour le
plus grand profit du patronat... Voilà l’objectif ! La cupidité n’a pas de limite : des profits toujours
plus grands vont se cacher dans les paradis fiscaux pour des rentiers de plus en plus riches. Le
paradis s’appelle aujourd’hui Panama, mais d’autres s’appellent Jersey, Îles Vierges, Singapour,
Luxembourg, La City... et d’autres noms de puissants y figurent. Qu’on ne nous dise pas aujourd’hui
que l’argent manque et que nous devons faire des efforts pour la compétitivité !
Les négociations sur le régime général de l’assurance
chômage ainsi que celles sur le régime des intermittentes
se déroulent en ce moment et jusqu’en mai. Elles représentent
pour le MEDEF un second front de
régressions sociales qu’il lui faut imposer.
Appauvrir les chômeurs et chômeuses…
Le MEDEF, après la loi travail qui vise à précariser les
salarié-es, veut appauvrir encore plus les chômeurs et
chômeuses. Il préconise entre autres :
 La dégressivité des allocations en cas d’absence de recherche
active d’emploi.
 De relever l’âge d’entrée dans la filière senior au delà
des 50 ans actuels, pour bénéficier d’une indemnisation
plus longue.
 De moduler (à la baisse ou à la hausse) le ratio un jour
cotisé/un jour indemnisé en fonction des variations du
taux de chômage.
 Et enfin la cerise sur le gâteau : le MEDEF refuse
d’augmenter les cotisations patronales !
Et ruiner le régime des intermittent-es
Dans le même temps les négociations de la branche intermittence
n’en sont encore qu’à leur début, et le sort que
veut leur réserver le MEDEF n’est pas encore révélé.
Mais une chose est sûre, en accord avec la CFDT, il demande
185 millions d’euros d’économies sur leur régime
d’indemnisation. Et comme l’Etat s’est engagé à ne pas
imposer des « efforts » supplémentaires aux intermittentes,
cela signifie une prise en charge par la collectivité.
Loi travail, assurance chômage : même combat !
Les associations de chômeurs et chômeuses et les intermittent-
es sont présents dans les mobilisations pour le
retrait de la loi travail. Le combat pour leurs droits nous
concernent aussi toutes et tous.
Des Assemblées générales des intermittent-es se tiennent
et des actions sont prévues dans les prochaines semaines.
Les revendications défendues en 2014 sont
toujours les mêmes : retour à un annexe unique pour les
artistes et technicien-nes, ouverture des droits sur la
base de 507 heures sur 12 mois, prise en compte des
heures faites au titre de l’éducation artistique…
Pour le régime général, avec les associations de chômeurs
et précaires, nous revendiquons :
 l’indemnisation et la revalorisation pour toutes les
formes de chômage et de précarité,
 la garantie d’un revenu personnel décent et la continuité
des droits sociaux,
 le libre choix de son emploi et de sa formation,
 l’augmentation du taux de cotisation des employeurs,
la sur-cotisation des employeurs sur les contrats courts,
l’élargissement du financement aux profits et aux dividendes
des actionnaires.
Un revenu c’est un dû, un emploi c’est un droit
Licencier plus facilement, contraindre les chômeurs et chômeuses à accepter des emplois moins
payés. Et pour cela réduire l’indemnisation du chômage, orienter les salaires à la baisse pour le
plus grand profit du patronat... Voilà l’objectif ! La cupidité n’a pas de limite : des profits toujours
plus grands vont se cacher dans les paradis fiscaux pour des rentiers de plus en plus riches. Le
paradis s’appelle aujourd’hui Panama, mais d’autres s’appellent Jersey, Îles Vierges, Singapour,
Luxembourg, La City... et d’autres noms de puissants y figurent. Qu’on ne nous dise pas aujourd’hui
que l’argent manque et que nous devons faire des efforts pour la compétitivité !
Tout pour le retrait...
Contre la loi travail et son double, le régime d’assurance chômage, nous continuons la mobilisation
 : le 14, le 20, le 28 tous et toutes en grève pour bloquer l’économie et la nuit le jour tous et
toutes debout...
le tract :

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