A l’appel de la CGT, FO et Solidaires, une première étape de mobilisation aura lieu le 9 avril prochain.
Les inégalités sociales, les impasses de la politique d’austérité du gouvernement, la surenchère du MEDEF, ne peuvent rester sans réponse ni mobilisation nationale.
Solidaires 49 appelle donc à se mettre et à manifester le 9 avril prochain à 10h30 Place Imbach à Angers.
Du pacte de responsabilité à la loi Macron, toutes les mesures prises par le gouvernement, ne font qu’aggraver la situation de la grande majorité des salarié-es et favoriser la course au profit et à la rentabilité financière du patronat. La méthode autoritaire du gouvernement n’est là que pour cacher son absence de base sociale. A gouverner pour les patrons, le gouvernement nous impose l’austérité totaliitaire.
Les inégalités sociales s’approfondissent de jour en jour. Le constat est édifiant : plus de 6 millions de chômeurs-euses, une précarité persistante avec un accroissement des CDD de moins d’un mois, 12 millions de personnes au seuil de pauvreté, plus de 41 000 foyers privés d’accès à l’énergie, des plans de licenciements qui continuent, des salaires qui stagnent, des services publics menacés.
Contre l’insatiable richesse…
Les chiffres mettent en lumière l’indécente concentration des richesses entre une couche de plus en plus restreintes de riches de par le monde. La part du patrimoine mondial détenu par les 1 % des plus riches est passée de 44% en 2009 à 48 % en 2014, et la fortune des 80 personnes les plus riches s’élevait en 2014 à 1 900 milliards.
En France, la fraude et l’évasion fiscale sont une perte sèche évaluée entre 60 et 80 milliards, autant de richesses produites par les salarié-es détournées dans les paradis fiscaux et la spéculation. Les dividendes versés aux actionnaires explosent, plus 30 % en 2014, soit plus de 56 milliards d’euros. Et pendant ce temps, le gouvernement Valls/Hollande arrose les multinationales à coups de milliards via le crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE), recule devant les exigences du patronat, cède aux lois de la finance.
… Notre soif de justice sociale
La contestation et les résistances sociales montent dans plusieurs pays européens, dont la Grèce est aujourd’hui un symbole, face aux politiques anti sociales.
En France, des mobilisations ont lieu dans le privé comme dans le public, dans les localités, les branches, contre les licenciements, pour des augmentations salariales, préserver les moyens des services publics, et améliorer les conditions de travail.
A partir de ces luttes, nous voulons construire les convergences indispensables pour inverser le rapport de forces.
A partir de ces luttes nous voulons unir nos forces et exigences pour imposer une autre répartition des richesses et satisfaire les besoins sociaux les plus élémentaires fondés sur l’égalité et la solidarité :
- SMIC à 1700 euros net, augmentation des salaires, des pensions, des allocations chômage et minima sociaux.
- Réduction du temps de travail pour aller vers les 32h, avec embauches correspondantes, respectant les conditions de travail, la vie privée des travailleurs-euses.
- Instauration d’un statut du salarié : continuité du socle contractuel avec maintien du salaire entre deux emplois ; obligation de reclassement des salariés sans limite de temps ; financement patronal mutualisé pour garantir ces droits.
- De nouveaux droits pour les salarié-es face à l’arbitraire patronal comme le droit de veto contre les licenciements, le maintien et l’extension des droits d’expression et de représentation dans les entreprises, les associations et les adminstrations sur les questions économiques, sociales et de santé au travail.
- Egalité professionnelle entre les femmes et les hommes, et la fin des discriminations pour tous.
- Le renforcement des emplois et des services publics.
Sur le site de Solidaires , les fiches et les documents qui essayent de faire le point sur les droits des salarié-es
VOIR EN LIGNE :
coronavirus au travail : les réponses aux questions
Votons et faisons voter Solidaires !
Les élections fonction publique ont débuté ce 29 novembre pour tou-te-s les agent-e-s de la fonction publique votant par voie électronique.
Cette période de vote s’étendra jusqu’au jeudi 6 décembre.
Pour ceux et celles qui votent à l’urne ou par correspondance, la date officielle est le 6 décembre.
Ces élections générales qui se déroulent tous les 4 ans couvrent l’ensemble des secteurs de la fonction publique.
Les premiers retours laissent déjà entrevoir de grandes difficultés notamment au Ministère de l’Education (mais pas que) où le scrutin a été suspendu pour plusieurs heures dès la première journée.
Les inquiétudes relayées par Solidaires concernant la mise en place du vote électronique, qui a été confiée à des sociétés privées s’avèrent malheureusement justes dès le premier jour d’élections : impossibilité de voter pour cause de serveur inaccessible par exemple, dysfonctionnements en séries ne permettant pas de s’assurer d’avoir voté pour la liste souhaitée...
Les dysfonctionnements nombreux des modalités de vote électronique montrent que le processus n’a pas été pris en charge par les ministères, administrations et autres établissements avec le sérieux, la rigueur et les moyens qui doivent entourer des élections.
L’enjeu de la participation dans ces élections est un véritable enjeu de démocratie.
Il est indispensable que tout soit mis en oeuvre sans délai afin que les élections puissent se dérouler dans tous les secteurs dans les meilleures conditions afin que les agent-e-s puissent exercer leur droit sans être découragés.
Il est également indispensable que soit anticipées les difficultés qui pourraient intervenir sur l’Île de La Réunion, compte tenu des mouvements sociaux en cours.
Nous, les 25 habitants de la maison des Trois paroisses où nous avons élu domicile, sommes convoqués au tribunal d’instance de Coubertin à Angers (49) à 14 heure ce jeudi 21 avril 2016.
Le Conseil départemental de Maine et Loire, censé aider les familles en difficulté et protéger l’enfance en danger, exige notre expulsion de la maison avec un recours à la Force publique si nécessaire.
La suite ici
A l’occasion de la réunion du Réseau européen des syndicats alternatifs et de base qui s’est tenue à Toulouse, Loïc de Solidaires 31 a réalisé cet interview de notre camarade de TIE-Allemagne (Transnationals Information Exchange), qui revient sur le contexte social (chômage, précarité...), les luttes syndicales, le racisme... Cet interview date de mi-novembre mais son contenu demeure d’actualité et représente un tour d’horizon intéressant.
Fonction publique : votez Solidaires le 4 décembre par Solidairesnational