Communiqué de l’Union Syndicale Solidaires 49 - Ardoisieres de Trélazé

Depuis l’annonce à la fin du mois de novembre de la fermeture du site des ardoisières de Trélazé, les ardoisiers n’ont cessé de se mobiliser pour défendre leurs emplois et leur outil de travail. Les manifestations se sont multipliées à Trélazé ainsi qu’au siège de la société IMERYS (propriétaire du site des ardoisières de Trélazé) à Paris. La multinationale continue de faire la sourde oreille aux revendications des salariés de Trélazé, en allant jusqu’à nier la vérité : il y a encore de l’ardoise dans le sous-sol de Trélazé, et ce en quantité non-négligeable. Cette vérité c’est celle des ardoisiers eux-mêmes, ceux qui connaissent le mieux le sous-sol de Trélazé. Bien mieux que n’importe quel patron ou actionnaire.

Le jeu de la société IMERYS est très clair : fermer les ardoisières de Trélazé, investir dans des produits rentables plus rapidement pour contenter des actionnaires qui veulent toujours plus de profits, toujours plus vite. Malgré les paroles du député-maire de Trélazé qui dit, à mot couvert, soutenir le combat des ardoisiers de Trélazé et œuvrer pour une réindustrialisation de la France, nous ne pouvons que constater l’absence de réaction de la part des pouvoirs publics. Quoi de plus étonnant alors que le gouvernement, par la voix du président de la république, a très clairement annoncé un virage libéral dans sa politique à grand coup de cadeaux au patronat et de serrage de ceinture pour l’ensemble des salarié-e-s, des prvié-e-s d’emplois, des étudiant-e-s, des retraité-e-s, etc.

Il est grand temps que la peur change de camp et que nous construisions, syndicats, associations de lutte, salarié-e-s, prvié-e-s d’emplois, étudiant-e-s, retraité-e-s un véritable rapport de force pour faire plier le patronat et nos gouvernants pour combattre les licenciements, défendre la protection sociale et acquérir de nouveaux droits sociaux.
La lutte des ardoisiers de Trélazé est un exemple de travailleurs qui ne se résignent pas et continue de défendre leurs emplois.

Bien que n’ayant aucun syndiqué au sein des ardoisières de Trélazé, l’Union Syndicale Solidaires 49 a, dès le début de la mobilisation, apporté son soutien entier aux mineurs de Trélazé dans leur lutte. Nous continuerons à apporter notre soutien à cette lutte samedi 1er février prochain en manifestant et en appelant la population a défiler aux côtés des ardoisiers à Trélazé.

Rassemblement samedi 1er février 14h

place de la Pyramide à Trélazé