Communiqué de l’Union Syndicale Solidaires 49 - Ardoisieres de Trélazé
La société Imerys a annoncé il y a quelques jours la fermeture prochaine du site des ardoisières à Trélazé, sous des prétextes financiers plus que douteux. Cette société multinationale verse des dividendes mirobolants à ses actionnaires, réalise un chiffre d’affaire de plusieurs milliards d’euros, bien loin de l’idée qu’elle subit une catastrophe financière comme elle s’en répand dans la presse !
Les arguments annoncés par la direction de l’entreprise sont faux. Il existe bel et bien des réserves de minerais à Trélazé, qui doivent être exploités !
Avec l’annonce de la fermeture des ardoisières de Trélazé c’est un pan entier de l’histoire industrielle mais aussi du syndicalisme et du mouvement ouvrier angevin et français, qui risque de disparaître. Depuis le XVIIIème siècle et le début de l’exploitation industrielle de l’ardoise à Trélazé, les luttes des travailleurs et des travailleuses des mines ont toujours été puissantes et ils et elles sont parvenues à arracher de haute lutte de meilleures conditions de travail face à un patronat combatif, hier comme aujourd’hui.
Solidaires 49 apporte tout son soutien aux salarié-e-s du site de Trélazé, dernier site de minerai d’ardoise encore en exploitation en France. Nous ne sommes ni « choqués », ni « tristes » de cette situation car nous savons que ce qui anime aujourd’hui les capitalistes c’est la recherche toujours plus importante du profit sur le dos des travailleurs et des travailleuses du monde entier.
Nous ne resterons pas muets face à cette situation et sommes déterminés à nous mobiliser pour les droits des travailleurs et des travailleuses de Trélazé, du Maine et Loire et d’ailleurs. Nous soutenons les salarié-e-s des ardoisières de Trélazé et les syndicats des ardoisières de Trélazé dans leur lutte !